Le Front commun annonce
Le Front commun annonce une 3e séquence de grève du 8 au 14 décembre prochain
Québec de services publics pour tout le monde.
Le jeudi 23 novembre 2023 est une journée qui passera à l’Histoire.
Aujourd’hui, nous sommes 570 000 travailleuses et travailleurs en grève, soit plus de 10 % de la population active québécoise. Jamais dans l’histoire du Québec, du Canada et même de l’Amérique du Nord (depuis la grève d’AT&T en 1983), n’avons-nous été si nombreux à faire valoir ce droit pour améliorer notre condition.
Peut-être qu’en lisant ces lignes vous nous entendez, depuis la rue, avec nos crécelles et nos cris. Peut-être entendez-vous les klaxons d’encouragement que nous recevons de la population.
Sachez que nous débrayons pour vous aussi.
Oui, nous avons grandement besoin d’améliorer nos salaires qui sont en retard par rapport au reste des travailleuses et des travailleurs du Québec.
Oui, nous avons besoin d’améliorer nos conditions de travail et de pratique pour attirer du monde et cesser l’exode qui affaiblit les services publics.
Mais si nous sommes dans la rue aujourd’hui c’est aussi pour vous, vos enfants, vos parents, vos proches. C’est pour pouvoir continuer de les soigner, de les soutenir, de les servir et de leur enseigner. C’est pour que les générations qui viennent puissent, elles aussi, bénéficier de l’expertise exceptionnelle des travailleuses et des travailleurs de nos services publics.
Des 570 000 personnes dans la rue aujourd’hui, 450 000 sont des femmes. Celles qui ont été tenues pour acquises pendant des siècles, au nom de leur soi-disant vocation. Aujourd’hui encore, cette idée de « vocation » n’est jamais bien loin. Certains dinosaures oseront le dire tout haut, alors que plusieurs le pensent tout bas.
Notre lutte est donc aussi celle de femmes qui se tiennent debout et qui disent « ça suffit! ». Notre profession, nous l’aimons, mais n’ayons pas peur des mots, c’est un travail. Un travail souvent difficile, un travail qui se paie à sa juste valeur.
Aujourd’hui, François Legault et son gouvernement passeront à l’Histoire, mais pour les mauvaises raisons. Cela faisait longtemps qu’une colère aussi grande nous avait envahis. Les mots nous manquent pour exprimer notre désarroi devant la manière dont la CAQ traite ses « anges gardiens ». Désobligeant, déplorable, déconnecté, duplessiste et sexiste sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit. Imaginez la suite.
Si vous nous croisez aujourd’hui, venez nous appuyer le temps d’un instant. Passons à l’Histoire toutes et tous ensemble, pour doter le Québec de services publics pour tout le monde.
Caroline Senneville, présidente de la CSN,
Éric Gingras, président de la CSQ,
Magali Picard, présidente de la FTQ,
Robert Comeau, président de l’APTS
Julie Bouchard, présidente de la FIQ,
Mélanie Hubert, présidente de la FAE
Guillaume Bouvrette, président du SPGQ,
au nom des 570 000 travailleuses et travailleurs des services publics en grève.
info grève
Le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains
Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.
« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.
Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.
« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles.
Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.
6 novembre 2023
Communiqué de presse
Pour diffusion le 6 novembre à 7 h 30
Négociation dans le secteur public
Le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains
Montréal, le 6 novembre 2023 – Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.
« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.
Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.
« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles.
Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.
Pour plus d’informations sur cette négociation : frontcommun.org.
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Renseignements :
Noémi Desrochers, CSN
Cellulaire : 514 216-1825
noemi.desrochers@csn.qc.ca
Maude Messier, CSQ
Cellulaire : 514 213-0770
messier.maude@lacsq.org
Jean Laverdière, FTQ
Cellulaire : 514 893-7809
jlaverdiere@ftq.qc.ca
Maxime Clément, APTS
Cellulaire : 514 792-0481
mclement@aptsq.com
Manifestation septembre 2023
Manifestation nationale du Front commun pour nos services publics !
Le samedi 23 septembre 2023, nous serons des milliers à prendre la rue pour la défense de nos services publics. Nous serons des milliers à marcher pour faire comprendre au gouvernement de la CAQ que les travailleuses et les travailleurs de nos réseaux qui soignent, soutiennent et éduquent, sont en droit de le faire dans des conditions optimales.